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Habitations Les Requérants et les Requérantes de Laval

Laval, Québec
Soumis par: Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH)

Ce projet prend racine dans les revendications de groupes militant pour la construction de logements sociaux et la défense des droits sociaux, notamment des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Dans les années 1970 et 1980, l’ACEF Laval (Association coopérative d’économie familiale de Laval) qui milite pour le droit de vivre sans s’endetter, offre divers services gratuits aux personnes vulnérables économiquement.

Durant la même période, une coalition de groupes populaires de Laval, défendant les valeurs de justice sociale et de solidarité, forme le Comité des Requérantes et des Requérants pour revendiquer la construction de logements sociaux à Laval. Mettant en lumière le très faible taux d’HLM, coopératives et OSBL d’habitation sur le territoire, les groupes interpellent les pouvoirs publics municipaux par des manifestations et des occupations.

Les locataires font leur entrée en 1994 dans l’OSBL d’habitation, dont l’objectif est d’accueillir des ménages à faible revenu et des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.

« Nous avons décidé de construire un OSBL-H et pas une coopérative, qui implique que les locataires s’occupent de l’entretien, en plus de la gestion. Pour des personnes aînées et aux prises avec des problèmes de santé mentale, c’était trop compliqué » explique Claude Gingras, qui fut coordonnateur de l’ACEF durant une quinzaine d’années, et qui habite toujours le bâtiment.

Dans l’OSBL-H, les locataires forment des comités et s’impliquent dans la gestion de l’immeuble. Des sorties de mobilisation sont régulièrement organisées. Durant de nombreuses années, M. Gingras accueille la vingtaine de membres locataires dans sa cuisine lors des assemblées générales. Les discussions sont toujours politiques, mais concernent aussi la perception des loyers, dans une perspective d’entraide collective.

Un intervenant de soutien en milieu communautaire assure une présence quelques heures chaque semaine. De plus, outre la clinique d’impôt et le projet bonne boîte bonne bouffe (livraison de paniers de légumes et fruits à faible coût), des activités de divertissement sont organisées pour les locataires.  


La Société de logements des vétérans

Rouyn-Noranda, Québec
Soumis par: Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH)

Historique
En 1952, la SCHL a fait construire deux bâtiments de quatre logements pour les anciens combattants, en Abitibi-Témiscamingue, puis huit autres bâtiments en 1954. Plus tard, la SCHL a suggéré aux locataires, des anciens combattants, de fonder une Société afin d’acquérir les bâtiments, ce qui fut fait en 1977. La Société de Logements des Vétérans de Rouyn-Noranda était fondée.

La Société gère quarante logements qui ont été rénovés en partie, sans aucune subvention. À chaque fois qu’un logement se vide, la Société fait les réparations nécessaires pour le bon entretien de ses immeubles : plâtrage, peinture, plomberie, électricité. Tout y passe. Les immeubles ont une architecture identique et sont tous en très bon état. 

La clientèle
Comme son nom l’indique, cette corporation a été créée pour soutenir les anciens combattants de l’armée canadienne et pour les loger dans un ensemble immobilier de qualité.

La majorité des  vétérans sont de la région. Il ne reste que deux  vétérans de la Deuxième Guerre mondiale et une dizaine de vétérans des Forces  Armées Canadienne  qui ont fait leur service  avec l’OTAN ou l’ONU. La moyenne d’âge est entre 50  et 90 ans.

Les vétérans s’impliquent personnellement dans des activités comme le Jour du Souvenir, la semaine des anciens combattants et les amputés de guerre. Certains sont membres de la Légion Royale Canadienne.

Témoignage :
« Mon mari, Antonio (Tony) Bourgon, vétéran de la Deuxième Guerre mondiale a servi outre-mer pour une durée de cinq ans et dix mois, raconte Dolly Gratton, deuxième vice-présidente de l’organisme. Il a été blessé trois fois. Mon mari et moi avons emménagé dans un logement de la Société le 1er décembre 1980. Il est décédé en 1992, à l’âge de 72 ans. J’ai décidé de garder mon logement où je demeure encore aujourd’hui ».

« Moi et comme plusieurs autres locataires ont investi de notre argent pour améliorer notre logement ».

Les locataires ici, en général, se sentent bien, et ils apprécient la tranquillité et le respect des autres voisins. Ils restent aussi longtemps que leur autonomie le permet. 


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